Le Port du Légué bientôt achevé

Depuis le 21 novembre 1460 au petit matin, le port de Saint Brieuc a débuté ses travaux d’agrandissement. Il ne fallait pas plus de :

-          750 ouvriers

-          200 stères de bois

-          200 kilos de minerais de fer

-          200 quintaux de pierre

-          200 maçons

-          100 charpentiers

-          100 forgerons

Soit l’équivalent d’environ 32 300 écus.

Grâce à la générosité des certains bretons et la participation de la ville et du duché, St Brieuc a réussi à trouver les moyens pour financer cet important projet.
Parmi les moyens financiers réunis on retrouve un appel au don qui avait été organisé en gargote : « Le Léguéthon ». Pour ne citer que les plus généreux, notons les dons de Ftn_andenmarv, ancien Amiral de Bretagne, qui a donné 3 000 écus et 100 stères de bois, Leiyana qui a donné 1 865 écus, Olixius avec 1050 écus, pour rester dans les milliers, il y a aussi Azarelle avec 1 000 écus et Gurwan avec aussi 1 000 écus de dons. Mais le port a aussi été financé grâce au compte de Saint-brieuc à la Banque Bretonne, l'ALEAU a aussi participé à hauteur de 4 055 écus. De plus, le "Noel des nobles" de cet hiver a rapporté 35 fers. Enfin la mairie de Rohan a participé à hauteur de 3 000 écus en contrepartie d'un ponton dans le futur port. Le Duché a lui aussi participé à hauteur de 6 000 écus.

Aujourd’hui, les travaux en sont à la dernière phase qui est la mise en conformité avec les normes européennes. L’agrandissement du port se terminera donc si tout se passe pour le mieux à la fin de l’été. Il manque seulement 38 ouvriers pour terminer les travaux.

Pour Ar Brezhoneg, Doran, Baron de Guignen et chef de port de St Brieuc se souvient :

« Ce qui m'a marqué le plus, c'est la mobilisation que le port a crée, des hommes de tous horizons venus de toute la Bretagne ont participé, chacun a leur niveau, certains en effectuant un don, d'autres en offrant des matières premières ou en transportant pour le port. Mais c'est aussi la mobilisation que cela a créé dans la ville qui a semblé se réveiller de sa léthargie, des personnes vivant dans leur caverne depuis des années sont venus donner des écus. Enfin, des ouvriers sont venus nous aider, ainsi que des artisans où l'on devait tout planifier chaque jour pour ne pas rater de journée car là, ca aurait couter cher. » 

Nous tenons à remercier le Baron de Guignen pour sa précieuse aide dans la rédaction de cet article et souhaitons à la ville de ne rencontrer aucune difficulté particulière dans la fin des travaux.