Le courrier des lecteurs

Un avis, une remarque, un potin: écrivez sans plus tarder à Cynthia Rosemauvepourpre, spécialiste du courrier des lecteurs & des potins en tout genre vous répondra !

mercredi 14 décembre 2011

Revue de savoir ou comment être incollable sur la Bretagne

Pour tout connaître ou presque sur notre duché, saviez-vous qu'il existe l'Encyclopédie de Bretagne ?
Elle fut créée il y a déjà plusieurs années par des passionnés, citons entre autres, le Cardinal Anguillerusée, Peterpan de Kerdren, Missanges de Kerrandic, Antonslavik.
Cette encyclopédie est une mine de savoir pour tous.

Les sujets abordés sont vastes et classés par thème :

Géographie : le duché de Bretagne et les royaumes étrangers
Chronologie: les grandes lignes de l'histoire depuis l'année 1453
Biographies : les écrits relatant la vie d'une personne
Droit : les textes constitutionnels et les lois
Justice
Politologie : les gouvernements et les institutions
Polémologie : l'armée bretonne
Diplomatie
Hérauderie
Sociologie: la culture bretonne
Théologie : l'église bretonne
Paléographie
Nécrologie

Tout le monde est libre de contribuer, d'annoter ou de commenter cette Encyclopédie.

Toutes les personnes qui peuvent apporter leurs idées afin de l'améliorer et de l'enrichir sont les bienvenues. Les écrivains recherchent, entre autre, d'anciens parchemins sur les guerres antérieures (époque féodale) pour compléter la partie historique de ce recueil.


Vous retrouverez également des informations sur les derniers sujets remis à jour ainsi que sur les animations organisées par les membres de l'Encyclopédie sur la place publique en gargote « l'encyclopédie informe ».


Je vous invite donc à découvrir cette encyclopédie qui j'en suis sur, attisera votre curiosité.

Kal 

vendredi 2 décembre 2011

Racontez nous la guerre...

Le 27 Novembre de l'an 1459 fut signée une trêve entre le royaume de France et le Ponant. Nous avons profité de ce moment de répit pour nous rendre sur les lieux des combats afin d'interroger Cassius de Montfort, l'un de nos chefs d'armée. L'objectif était d'en apprendre d'avantage sur l'état physique et moral de nos soldats. En ayant auparavant promis franchise et objectivité, voici pour vous les propos qu'il nous a tenu.

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Entrevue avec Cassius de Montfort:

"Demat Messire.

Dites nous, qui êtes-vous Cassius de Montfort ? Pourriez-vous nous expliquer brièvement votre parcours et ce qui vous amène à être assis en face de nous aujourd'hui.

Cassius de Montfort  *en souriant* : Dois-je vous énoncer toutes mes fonctions?

Seulement celle que vous jugez essentielles pour mieux comprendre qui vous êtes.

Cassius de Montfort : Je suis Officier Grand-Ducal en charge de la sécurité de Bretagne, Sénéchal et Chevalier de l'Ordre des "Trente" au service de sa Majesté de Bretagne et de son peuple. Et depuis le début de ce conflit, commandant de l'armée bretonne "Myosotis" qui combat en ce moment même à l’extérieur de nos terres.
Et accessoirement, feudataire du Ponant de par ma charge de coordinateur des forces du Ponant hors Poitou.

Vous qui êtes sur le terrain, que pensez-vous du comportement et du moral de vos hommes ainsi que de celui des soldats bretons en général ?

Cassius de Montfort : J'ai eu le plaisir de côtoyer des combattants de tout horizon, de toutes contrées de part ce conflit qui nous oppose à la France, et croyez-moi, les hommes qui combattent à mes côtés sont exemplaires.
Je ne vais pas vous cacher que notre moral est régulièrement mis à dure épreuve, car cette guerre est une guerre des plus psychologiques mais nous sommes forts et à ce jour, je n'ai décompté aucune réelle désertion, je suis fier de chacun des combattants qui m'a été donné de commander.
Autant les "Trente", que les soldats de l'Ost de Bretagne, que les civils, tous sont logés à la même enseigne dans des conditions spartiates au possible, mais démontrent un engagement sans faille

Merci de cette réponse franche. Pour vous, qu’est ce qui est le plus dur dans cette guerre ?

Cassius de Montfort :  Le plus dur pour mes hommes est je pense d'être loin de leurs foyers depuis maintenant trop longtemps, loin des leurs, de leurs familles, mais aussi les conditions de vie qui font que nous ne mangeons pas toujours à notre faim bien que les Duchés Ponantais font leur possible pour répondre à nos attentes, c'est une course de tous les jours pour mes officiers et moi-même en ce domaine.
Mais la rigueur de mes hommes fait que nuls ne baissent les bras, nous savons tous ce pour quoi nous nous battons.

Justement. Plusieurs soldats se plaignent du manque de communication et des difficultés de ravitaillement. Avez-vous une explication à donner à cela ?

Cassius de Montfort : Si vous me permettez, aucun des combattants sous mon commandement ne s'est plaint à ce jour, du moins pas à moi directement, mais de toutes les manières je les connais assez maintenant pour savoir qu'ils ne sont pas du genre à se plaindre. Sachez que dans mes rangs, il n'y a point d'Etat-major, tous mes hommes ont les mêmes accès chez *Myosotis*, je les informe au mieux de la marche que nous suivons régulièrement, je suis à l'écoute de chacun d'entre eux, du noble au simple civil, c'est selon moi ce qui fait qu'aujourd'hui nous sommes toujours ensemble malgré la lassitude, la difficulté des conditions de vie, les blessures et j'en passe. La guerre ne devrait pas avoir à être vécu, contradictoire me direz-vous venant d'un homme d'armes tel que moi et pourtant je le pense sincèrement mais parfois nous n'avons pas le choix, cette fois en fait bien sûr partie.
Maintenant en généralité, un problème de communication ressort en effet souvent, la difficulté se trouve pour moi dans la difficulté de coordonner l'information entres les différents alliés tout en prenant en compte les informations qui peuvent être donné aux oreilles de tous.
Pour ce qui est du ravitaillement, les frais en bouche sont très onéreux, nourrir une armée comme la mienne équivaut à environ 300 pains par semaine, additionnez cela aux différentes armées que nous avons aux front et vous conviendrez qu'il peut être parfois difficile de contenter toutes les armées, après cela dépend de l'organisation mise en place au sein même de l'armée en question.
*Porte le godet à ses lèvres, espérant ne pas être trop long*

Que pensez-vous de la trêve qui vient d’être signé? Est-ce d’après vous une illusion ou un véritable espoir de paix?

Cassius de Montfort : J’ai eu la possibilité en tant que feudataire du Ponant de suivre la négociation qui se portait concernant cette trêve entre le Royaume de France et le Ponant, pour tout vous en dire, sur le départ je vous avoue avoir été complètement contre la moindre trêve de par le fait qu'en tant que stratège avant d'être diplomate, pour moi une trêve est une possibilité de se réorganiser pour mieux frapper
Surtout dans les conditions où se trouvait la France à ce moment-là, ce qui m'a fait changer d'avis est le fait que l'arbitrage de ces négociations soient données à l'église et de ce fait chacune des parties risquant l'excommunication, j'ai envie de croîre que notre foy à tous est encore présente. Maintenant, sachez que mon armée et les hommes qui la compose ne rentreront pas en Bretagne tant que la paix n'aura pas avancée comme il se doit, car un risque de rompement de la trêve est toujours à redouter bien que de mon côté, rien ne sera fait en ce sens.
Nous avons tous besoin que cette guerre se termine.

Nous terminerons par une question d’ordre plus privée que se posent nos nombreuses lectrices, ne vous en offusquez pas mais qu’avez-vous réellement pensé de la moustache que s'est laissé pousser votre épouse durant le concours de la moustache d’or ?

Cassius de Montfort : Moment très difficile à vivre pour moi, surtout avec une moustache rousse, si seulement elle avait était blonde! Car je ne vais pas vous l'apprendre à vous, la blondeur est la perfection même !

Merci d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.

Cassius de Montfort : Merci et au plaisir."

Exécrablement Elle.

dimanche 27 novembre 2011

Pillage de Vannes

Le 16 novembre 1459, Hakker, vannetais depuis quelques mois & membre du conseil municipal bien que très peu actif, a été élu maire de Vannes recueillant la majorité des suffrages exprimés (Hakker : 70.7% face à Jeff68350 : 29.3%). Hélas, dès le lendemain les Vannetais ont commencé à apercevoir des transactions étranges. La mairie vendait des sacs de maïs à 2 écus l’unité par exemple sur le marché vannetais. Inquiets les membres du conseil municipal, l’ont immédiatement contacté pour avoir des explications à propos de ces ventes frauduleuses. L’ancien maire a répondu en  prétextant une erreur. Souhaitant lui laisser le bénéfice du doute, les conseillers municipaux l’ont laissé au pouvoir toutefois légèrement préoccupé.

N’ayant plus aucune nouvelle du maire en place, Mimilia74 de Montfort-Laval, actuelle procureur de Bretagne par le biais l'armée de défense PhoeLelf, a repris la mairie le 19 novembre 1459. Les coffres étaient quasiment vides, le pilleur avait laissé un peu moins d’une centaine d’écus dans les caisses et plus aucune denrée.

Depuis, grâce à l’aide des vannetais et une aide pécuniaire de 500 écus de la part du duché, la nouvelle mairesse tente de relever les finances désastreuses de la ville.

Le coupable est actuellement toujours en fuite mais recherché très activement par les autorités pour être conduit dans les geôles avant son procès pour trahison.


Exécrablement Elle

dimanche 20 novembre 2011

Hommage à une douanière d’exception

Brestoise de cœur et de sang, Nataliena était une belle jeune femme à la rigueur sans faille.
Très jeune en somme dès qu'elle fut en âge de travailler, elle accepta régulièrement les offres d'emplois à la maréchaussée, tant pour sa subsistance que pour aider sa ville. Ce faisant, elle finit par se faire remarquer par les dirigeants de l'époque et c'est donc naturellement qu'ils pensèrent à elle pour le poste de douanière qui était alors vacant.

Pendant un peu plus de 4 ans, elle occupa ce poste, avec la rigueur qui la caractérisait. Ses rapports quotidien ont toujours écrit avec beaucoup de sérieux et de justesse. Cette jeune femme très respectueuse de la hiérarchie, avait toujours les ordres qui lui étaient donnés, sans jamais tergiverser ni s'en plaindre.

C’est donc aujourd’hui avec grande tristesse que le peuple de Brest ainsi que la prévôté a appris son décès brutal.

Un hommage lui sera rendu publiquement sur la gargote bretonne pour la remercier du travail qu'elle a effectué. Son corps sera enterré dans sa ville natale qu’est Brest. 


Exécrablement Elle 

jeudi 17 novembre 2011

Zoom sur: les candidats aux ducales

A dix-sept jours des élections ducales, deux listes ont été déposées. Mais connaissez-vous leur tête de liste? Exécrablement Elle, la rédactrice en chef de Ar Brezhoneg, est allée pour vous les interviewer.

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Entrevue avec Marie de Montfort:

"Demat,

Depuis un peu plus d’une semaine, vous avez déposé une liste pour les prochaines élections ducales, la tête de liste est Izéa Salaun de Kerkrenv mais selon des rumeurs c’est vous qui prônez le poste de Duchesse. Nous et nos fidèles lecteurs aimerions mieux vous connaitre me permettez-vous donc de vous poser quelques questions ?

Marie de Montfort : Hum... Tant que vous évitez les mots de plus de trois syllabes ça devrait être bon.

D’abord, élucidez nos esprits, expliquez-nous pourquoi ce n’est pas vous qui avez déposé la liste ?

Marie de Montfort : Parce que ça n'aurait pas été une vraie liste blonde si la tête de liste était à la tête de la liste, non ? Et puis j'étais sur le front en Touraine avec mon époux à ce moment-là... Je ne pouvais pas le faire moi-même !
En plus Izea a de plus gros seins que moi, c'est important les seins pour se faire élire... Vous ne croyez pas? Les hommes ils aiment bien ça les jolies filles, et puis c'était la plus intelligente je crois et elle tenait bien l'alcool. Enfin voilà quoi !

Depuis maintenant plusieurs années vous multipliez les postes au sein du duché et du grand-duché de Bretagne, on peut donc dire que vous êtes plus qu’attachée à cette terre. Dites-nous, qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas pour que vous postuliez au poste de duchesse et quelles sont vos motivations?

Marie de Montfort : Mo-Ti-Va-Tions ... J'avais dit pas plus de 3 syllabes !!!

Bon sinon je veux être duchesse parce que les duchesses portent de jolies robes... Et dernièrement la baronne de Concoret en a de plus jolies que moi. Et franchement ça m'agace !!

Et sinon j'aime bien les bretons et la Bretagne, du coup Duchesse ça pourrait être sympa. Je pourrais leur parler, et les aider et tout et tout.

Quelles valeurs pour la Bretagne prônez-vous ?

Marie de Montfort  *compte sur ses doigts les syllabes, cette fois c'est bon* : Et bien je pense que dans notre si beau pays, trois choses manquent : de la joie, de l'unité, de la blonde et des culottes propres !!
Non non n’écrivez pas cela ... !!!

De la joie de l'unité et des blondes jolies et sérieuses au CD. Oubliez les culottes ça ne le fait absolument pas!!!

L’on raconte que votre liste est très singulière… Pourriez-vous nous expliquer ces étranges rumeurs ?

Marie de Montfort : Haaa! La Blonde Atomic Corporation n'est composée que de divines créatures à la chevelure dorée et aux charmes ravageurs. Mais n'allez pas croire qu’elles ne sont que décoratives. Elles sont toutes des éléments actifs du duché ou de nos municipalités. C'est une fierté pour moi qu'elles aient toutes choisie de me suivre dans mon projet et j'espère qu'ensemble nous arriverons à prouver au monde que nous ne sommes pas uniquement de jolies filles et que les mots avec trop de lettre dedans seront banni définitivement des communications officielles. D'ailleurs je leur fais un coucou si elles me voient. *fait un coucou de la main à la feuille de la journaliste*

Ensuite, la liste de vos coéquipières a maintenant été dévoilée au grand public, pourriez-vous nous les présenter en quelques mots ?

Marie de Montfort : Vi bien sûr ! Alors la tête de liste pas tête de liste c'est Izea Salaun de Kerkrenv. Elle est l'actuelle porte-parole de Bretagne et l'intendante du Cromlech. Elle a été aussi Mairesse de Brest de nombreuses fois et est actuellement tribun. C'est une fille sérieuse et travailleuse.

Ensuite il y a Anne Solenn Wolback qui est la mairesse de Rennes en ce moment. Son travail au sein de la capitale est formidable, c'est une blonde très investie et qui fait preuve d'un grand calme. Je l'admire beaucoup.

Il y a ensuite Mimilia de Montfort Laval, actuelle diaconesse de Vannes et procureur de Bretagne. Elle est la sagesse aristotélicienne de notre joyeuse troupe. C'est une blonde discrète mais qui a une capacité de travail phénoménale et sur qui on peut compter en cas de soucis.

La blonde suivante n'est rien de moins que la princesse de Bretagne Marzina de Montfort Penthièvre. Nous ne l'avons pas beaucoup vu ces derniers temps car elle combattait en Normandie. Elle était chef d'armée et a dû affronter la férocité des combats. C'est une blonde courageuse !! De plus tata est maitresse de la cour et grand architecte de Nantes. Et c'est quand même la classe pour une princesse.

La prochaine sur ma liste est la pétillante Loanne de Montfort Laval. Une jeune blondinette qui a encore tout à prouver en politique mais qui est déjà très active à Vannes où elle officie comme tribun. Elle fait toujours preuve d'une motivation et d'un enthousiasme exceptionnel. Je l'apprécie beaucoup.

Ma colistière suivante est Roxane. Son nom parlera sans doute a nos valeureux soldats. Elle est capitaine de l'ost du centre et défend actuellement Rennes à la tête de l'armée Avalon. C'est une nouvelle en politique mais son sérieux et sa droiture en font quelqu'un d'indispensable à la Bretagne.

Liocéa est la numéro 8 de mon équipe de chic et de choc. C'est la crieuse de saint Brieuc. Une jeune femme charmante et sérieuse. Elle est un des pilier de sa ville et un élément actif du conseil municipal.

La suivante est douce et sucré comme un petit gâteau. Il s'agit de Muffins, l'actuelle crieuse de Brest, nouvellement admise au sein des citoyens breton. C'est une jolie blonde qui a la soif d'apprendre et soif tout court parait-il. J'espère que cette première participation a des élections ducales la feront connaitre encore plus qu'elle ne l'est déjà. C'est une demoiselle très prometteuse.

Mes trois dernières blondinette sont: Lybrylla un pillier de Brest, une jeune femme plein d'entrain et de gaieté. Margot de MLW, prévôt connue et reconnu. La dame de Bourg-Blanc est une personne avec qui j'ai beaucoup de plaisir a travailler. Elle est efficace et ne se perd jamais en cri et en palabre inutile. Je l'apprécie énormément et regrette qu'elle n'est pas souhaité une place plus éligible ! 
Et enfin, the last but not the least... oui oui la blonde est bilingue. Naeva-lisbeth Wolback. Une blonde narcoleptique, future dame de Kervignac. En cas de coup de barre, elle aura toujours une poudre etrange pour nous requinquer. De plus je ne sais comment elle fait, mais elle toujours au courant du moindre potins avant tout le monde. Et Dieu Riwan sait que les potins pour une blonde c'est important !

Autre sujet, la guerre est actuellement le mot qui est sur toutes les bouches. Que pensez-vous de celle-ci ?

Marie de Montfort *subitement grave*: La guerre je l'ai faite, je suis allée au combat, j'ai vu mon époux tombé sous mes yeux. Il est toujours la bas d'ailleurs, je n'ai pas de nouvelle... Je pense qu'il faut arreter le massacre. Pas sous n'importe quelle conditions biensur. Mais il faut que cela cesse. Et même si en tant que Duchesse de Bretagne la diplomatie ne me regarde pas, j'espère pouvoir jouer un rôle dans la fin de ce conflit. Il faut que les combat arrêtent, que nos soldats rentrent. Le conflit dure depuis bien trop longtemps. Il nous faut trouver une issue.

Nous terminerons par une question d’ordre plus privée, vous êtes depuis peu l’épouse de Cassius de Montfort le petit fils du Grand-Duc, dites-nous tout : un petit Montfort est-il déjà en route ?

Marie de Montfort *éclate de rire*: Non pas pour le moment... nous verrons cela à la fin de la guerre !

Nous vous remercions d'avoir accordé un peu de votre temps pour répondre à nos interrogations.

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Entrevue avec Gurwan Maltese:

C’est autour d’une coupe de chouchen et d’une part de kouign-amann dans le bureau du capitaine de Bretagne que l’interview exclusive du futur candidat au poste de Duc s’est déroulée. Voilà pour vous ce qui s’y est dit :

"Demat,

Depuis quelques semaines, vous avez déposé une liste pour les prochaines élections ducales dans laquelle vous êtes la tête de liste. Vous étiez d’ailleurs le premier à le faire. Nous et nos fidèles lecteurs aimerions mieux vous connaitre, me permettez-vous donc que je vous pose quelques questions ?

Gurwan : Je vous en prie.

Tout d’abord, vous êtes actuellement le capitaine de Bretagne, c’est un poste qu’à la base vous ne désiriez pas. Vous confirmez ?

Gurwan : Je ne suis pas militaire de carrière, il me semblait donc inopportun, n'entendant rien à la chose militaire, d'en devenir, effectivement, le capitaine. Lors de la répartition des postes, chaque liste a fait des concessions et j'ai donc accepté cette charge. Et je ne regrette pas, au point de m'être engagé dans l'armée et d'en être, à la fin de mon mandat, un simple soldat de base

Quel bilan dresseriez-vous de votre mandat ?

Gurwan : Le contexte actuel est très compliqué pour le conseil ducal, les normes sont totalement bouleversées, les repères aussi. C'est vrai à tous les postes, ça l'est aussi à l'armée. La constitution donne les pouvoirs militaires au duc, et donc à son capitaine, sur le territoire national, et au grand-duc, donc à son maréchal, pour les opérations extérieures. Aussi comme beaucoup de nos soldats sont à l'étranger, il est dur de mettre en place des choses. Néanmoins nous avons essayé de mettre de l'huile dans les rouages de l'armée en nommant ou révoquant un certain nombre d'officiers pour pallier aux absences des uns et des autres, nous sommes en passe de recréer 3 écoles militaires et surtout nous nous battons comme des beaux diables pour que les militaires soient équipés et nourris.

Très bien. Poursuivons si vous le voulez bien, vous avez maintenant acquis votre citoyenneté et de par ce fait vous pouvez dorénavant devenir duc de Bretagne. Quelles sont vos motivations pour ce poste de Duc et quelles valeurs pour la Bretagne prônez-vous ?

Gurwan : hum...je pense sincèrement que la Bretagne a besoin d'un duc qui soit fort, qui tranche rapidement, qui puisse aiguiller ses conseillers, qui soit présent sur tous les fronts, qui soit dynamique et travailleur. Il me semble que je réunis toutes ces qualités. La Bretagne souffre de son attentisme. Et ce qui est déjà grave en temps de paix peut être désastreux en temps de guerre.
La Bretagne que j'aime c'est une Bretagne qui se drape dans l'honneur et la fierté. Chaque breton doit être fier de son pays, ne jamais avoir à rougir de l'action de ses dirigeants mais au contraire être galvanisé par la droiture dont ils doivent faire preuve. La Bretagne que j'aime ne courbe jamais l'échine, ne se fait jamais piétiner. Elle est unie et solidaire.

Merci pour cette réponse. La liste de vos coéquipiers est maintenant dévoilée au grand public, pourriez-vous nous les présenter en quelques mots ?

Gurwan : et bien...nous avons pris le parti de l'expérience pour ce mandat. Ainsi tous les conseillers actuels qui souhaitaient se représenter ont été volontairement mis parmi les premiers de la liste. Pourquoi ? Parce qu'ils ont un excellent bilan, ils sont compétents, présents et dévoués. Et aussi parce que si nous sommes élus, il n'y aura aucune rupture à ces postes souvent clés. Pour les autres, encore une fois nous privilégions l'expérience, c'est le cas, par exemple, du président du parlement, qui nous a fait l'honneur de nous rejoindre, ou du jeune d'Artignac, qui, malgré son jeune âge, a déjà acquis une solide expérience, tant municipale que ducale. La Bretagne a besoin de l'expérience de toutes ces personnes en ces temps troublés. Les débats dans nos locaux ont parfois été houleux, ce sont des personnes de fort caractère, et encore une fois c'est un point positif pour le mandat à venir.

Autre sujet, la guerre est actuellement le mot qui est sur toutes les bouches. Que pensez-vous de celle-ci ?

Gurwan : Quelle que soit la suite d'évènements qui a amené cette guerre, la Bretagne s'est toujours battue pour ses idéaux. De tous temps. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Si elle peut paraître abstraite pour certains, l'issue de ce conflit est primordial pour l'avenir de la Bretagne et des bretons. Si nous perdons cette guerre, il y a de grands risques que nous perdions notre Liberté. Si nous remportons ce conflit, nous pourrons assoir notre autorité sur le domaine royal et conforterons la place proéminente du Ponant. C'est la clé de ce conflit. Plutôt la mort que la souillure, dit notre dicton. Alors nous mourrons plutôt que notre sol et notre Liberté soient souillés.

Nous terminerons par une question d’ordre plus privée, votre charme de marin a séduit plus d’une bretonne et nos lectrices sont curieuses. Une femme a-t-elle déjà fait basculer votre cœur ou êtes-vous à la recherche d’une promise ?

Gurwan *étonné, par la question et par son contenu* : Et bien...oui, mon cœur n'est plus à prendre.

Nous n’en serons donc pas plus sur la romance que vit actuellement le marin... Nous vous remercions d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.

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En espérant que cet échange vous aide à faire votre choix entre nos deux candidats, vous lecteurs,

A bientôt.


Exécrablement Elle.

Il faut un début à tout !

C'est avec joie que nous vous annonçons qu'à partir d’aujourd’hui, jeudi 17 novembre 1459, Ar Brezhoneg (le Breton) pourra être lu et savouré par le grand public breton !

Cette rubrique d’information, véritable outil privilégié, a été créé dans le but de vous informer les nouvelles d’ici et d’ailleurs. Elle sera, nous l’espérons, un outil privilégié de communication entre les instances ducales et grandes ducales ainsi que pour le peuple breton.

L’objectivité et l’impartialité de nos articles seront nos maitres mots.  Nous souhaitons que tout un chacun puisse libérer sa plume et rédiger un article sur un sujet qui lui tient à cœur. Cependant, toujours dans ce souci d’objectivité les articles seront tous lus et approuvés auparavant par la rédactrice en chef, actuellement Izéa Salaun de Kerkrenv.

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